Sevrage

Depuis une semaine j’essaie de diminuer ma quantité de sucre. Non pas que je souhaite la supprimer totalement; déjà c’est impossible, il y en a à peu près partout, mais en plus j’aime trop ça ! C’est justement parce que j’aime trop que les quantités ingurgitées ont pris des proportions catastrophiques. Surtout durant mes journées au boulot. En gros je me descendais un paquet de biscuits plus quelques petits chocolats chaque matin. Donc depuis lundi je m’impose des portions plus petites : quatre biscuits au chocolat et deux petit chocolats. Comme d’habitude, à partir de 9h30-10h mon besoin de sucre se fait sentir. Et là je regarde mes maigres friandises. Il faut que j’espace mon grignotage sur toute la matinée, jusqu’à 13h, heure à laquelle je vais manger. Croyez-moi, c’est une véritable torture. Je suis obnubilée par mon manque de sucre! Comme ce n’est pas encore assez difficile, j’ai des maux de tête qui apparaissent bien tôt dans la journée pour s’installer et rester jusqu’à l’heure du coucher. Du moins les premiers jours. Jeudi soir ma migraine avait décidé que depuis 10h du matin c’était déjà assez long ! Le sevrage est pénible…

Mais ce n’est pas tout. Bah non, pour augmenter le plaisir, voilà-t-y- pas qu’en plus je perds la boule. Le jeudi 4 février j’ai deux personnes sur mon agenda qui fêtent leur anniversaire. Tôt le matin je leur envoie un petit message de voeux. Ma tante m’écrit droit derrière « t’es gentille mais mon anniversaire c’est demain ! ». Je regarde son mot et je me demande à quoi elle joue. Je sais très bien qu’elle est du 4, qu’est-ce qui lui prend ??? Je regarde le calendrier posé sur mon bureau, arrêté au 3 février et me fais la réflexion que j’ai oublié de tourner la page ce matin-là… Il m’a fallu un petit moment pour réaliser que celle qui a un problème de page c’est moi ! Le lendemain j’envoie donc à nouveau mes deux messages en pensant « cette fois je suis à la bonne date, le mercredi 4 février ». J’avais progressé sur la date mais pas sur le jour.

Vendredi alors que je promène mon chien, je croise une copine qui me raconte que sa journée du lendemain va être surchargée. « Mais tu ne travailles pas le jeudi ? » « Si, sauf que demain c’est samedi… » Pas de répit dans ma désorientation. Sans parler des nombreuses bourdes commises au boulot. A chaque fois qu’on me demandait « vous êtes sûre ? » généralement je réponds que je le suis. Là, je n’ai jamais osé et heureusement, j’avais à chaque fois tort…

Mais pourquoi je m’impose soudainement un tel « régime » ? Tout simplement parce que samedi dernier je voulais mettre une jupe et que toutes celles que je possède, ainsi que mes robes, ont échoué au test du passage des hanches. J’en ai marre de ces tissus bon marchés qui rétrécissent au lavage 😁.

 

Et pour terminer en musique je vous propose une chanson du groupe Les Innocents J’ai couru tirée de leur album Mandarine sorti en juin 2015

6 réponses sur « Sevrage »

  1. Ohben bonne chance alors! Pour moi tout ce qui est restrictif est atroce… je compatis donc! Et espère que ton sevrage se terminera bientôt!

    Et merci pour tes gentils messages le 3 – puis le 4 février ;)! ça m’a fait bien plaisir en tout cas, même à double!

  2. C’est un problème que je n’ai pas, le sucre n’est pas une folle passion et je peux sans problème me restreindre. A ta place j’aurai stoppé net, comme j’ai fait avec la cigarette. Tu stoppes net et du coup le sevrage est beaucoup plus rapide. On dit que l’addiction au sucre est terrible. Accroche toi, ce n’est pas très bon pour la santé trop de sucre, pas seulement parce que cela se fout sur les hanches plus vite qu’on le digère 😀 COURAGE !!!

  3. Bon courage! J’essaye de faire ça moi aussi, en remplaçant les « mauvais » sucres (chocolat, biscuits, etc.) avec du « bon » sucre (fruits secs, fruits frais) pour ne pas craquer trop facilement. Mais c’est terrible ces quantités de sucre cachées dans les aliments les plus simples! Même un yogurt nature contient, avant même que je l’ouvre, du sucre!

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