Bad Habits

Cette fois-ci je me penche sur un article du New Yorker qui s’interroge sur les mauvaises habitudes (Et j’ai trouvé l’idée ).

Avant de lire l’article, je me suis demandé si j’avais de mauvaises habitudes. J’ai tout d’abord pensé aux drogues et la réponses est non. Je ne fume pas donc pas de problème de ce côté-ci. Je bois de temps en temps du vin ou de la bière puis je reste sans alcool durant plusieurs semaines donc rien à voir ici non plus. Concernant la nourriture, j’aime le chocolat mais je sais que si je devais m’en passer, je le ferais. J’ai réussi à diminuer puis supprimer les Ben & Jerry, les M&Ms, les Snickers, les biscuits et chips. Bon ok, parfois j’achète un paquet de chips mais comme je sens que le côté addictif est très vite activé, j’évite d’en acheter deux semaines de suite. Concernant les jeux sur internet (Gardenscape, Candy Crush, ou encore Farmville), j’ai constaté que j’étais une vraie accro. Je pouvais passer mes week-ends entiers à jouer. Le jour où je m’en suis rendu compte, j’ai tout désinstallé. A présent je joue chez ma maman pour lui débloquer les niveaux. Je fais partie de ces gens qui ont la chance de pouvoir arrêter une addiction ou une mauvaise habitude sans difficulté dès le moment où ils l’ont décidé. Même si j’aime les habitudes, ça ne me pose aucun problème d’en changer si ce n’est que je vais probablement ronchonner pour la bonne forme. Mais ce n’est pas le cas pour la majorité des gens et l’article du New Yorker se penche justement sur les généralités.

Comme l’auteur Jerome Groopman l’indique, dire à quelqu’un de simplement arrêter de faire quelque chose dont c’est une habitude, n’apporte rien. En effet, la psychologue sociale Wendy Wood explique qu’à chaque fois que l’on reproduit une action, on renforce le réseau de neurones nécessaires pour ladite action. Plus ce réseau est renforcé, plus la réponse va être instantanée, c’est-à-dire que l’action devient une habitude dont l’on ne se rend plus vraiment compte, elle ne demande plus d’effort ni de réflexion. L’exemple qu’elle donne concerne la conduite automobile où elle dit en gros que l’on ne réfléchit plus, une fois au volant, à comment démarrer la voiture, appuyer sur la pédale de gaz et changer les vitesses. Tout est automatisé dans notre cerveau afin de ne pas le surcharger pour qu’il puisse se concentrer sur l’essentiel comme les autres véhicules ou encore les piétons.

Une solution pour aider les gens à casser leurs mauvaises habitudes : se mettre des bâtons dans les roues. Pour ne pas se ruer sur les sucreries, ne pas en avoir à portée de mains. Quand l’envie prend, l’effort de devoir se bouger pour aller en acheter peut en décourager certains et donc ne plus renforcer le réseau de l’habitude. En gros, il faut modifier notre environnement pour que ce dernier soit plus propice à produire de bonnes habitudes et diminuer les mauvaises, voire les supprimer. Ceci peut vouloir dire qu’il faut changer certaines de ses fréquentations qui peuvent avoir une mauvaise influence sur nous. Parfois, l’aide vient de l’extérieur comme l’interdiction de fumer dans les endroits publics. Cependant, la société de consommation fait tout pour que ces mauvaises habitudes persistent et l’exemple donné concerne les séries disponibles sur les sites comme Netflix. En effet, à la fin d’un épisode, on ne vous demande plus d’aller cliquer sur le suivant, il suffit de rester vautrer sur le canapé, sans bouger et hop, l’épisode suivant démarre après cinq secondes. Il en va de même pour le sucre ajouté dans de nombreux produits afin d’activer le centre du plaisir dans notre cerveau; on renforce le réseau de neurones discrètement.

Un autre intervenant indique qu’il suffit parfois de remplacer une mauvaise habitude par autre chose et il donne pour exemple cette femme qui se rongeait les ongles à qui il a été demandé de faire autre chose avec ses mains et elle s’est mise à frotter ses jointures contre la table. Donc quand son besoin se fait sentir, elle applique une nouvelle habitude pour s’aider. L’intervenant explique qu’il faut analyser ce qui nous pousse dans une mauvaise direction afin de pouvoir palier le problème.

La psychologue termine en disant que lorsque l’on supprime une mauvaise habitude, il faut la remplacer par quelque chose de positif et l’auteur indique que lors de ses trajets, il a appris à éteindre son téléphone et donc l’addiction de contrôler ses messages et les tweets et remplacer ce temps par l’écoute de musique ou se plonger dans la lecture d’un livre.

Si vous avez de mauvaises habitudes dont vous souhaitez vous passer, voici donc quelques réponses qui pourront peut-être vous aider. Après, sur le papier ça semble toujours tellement facile. Mais je dirais que pour pouvoir se débarrasser d’une mauvaise habitude, il faut déjà reconnaître que cette dernière est néfaste…

Et pour terminer en musique, je vous propose Dalida avec J’attendrai

 

 

8 réponses sur « Bad Habits »

  1. A part mettre des punaises dans mon lit pour ne plus y passer la journée, je ne vois pas trop ce que je pourrais mettre comme baton dans ces roues! Ah si, je pourrais demander à ma copine de changer son mot de passe Netflix pour ne plus que j’utilise son compte… sauf que je sais par coeur mon numéro de carte de crédit et en 30 secondes je me serais abonnée à mon propre compte… Je pourrais aussi ne plus payer ma facture d’électricité pour ne plus passer des heures sur mon ordinateur… mais il fait un peu froid pour ça, hélas…

    1. Ah mais tu as des réponses toutes trouvées. Mais je ne vois pas de réponse à la suggestion de faire autre chose de positif 🧐

  2. Pour ne plus être tentée par le sucre, ne plus en acheter c’est parfait, mais quand tu vis avec quelqu’un qui lui n’a aucune intention de s’en priver, c’est plus difficile. Le soir il étale ses paquets de bonbons, de chocolat, de gâteaux et je dois faire attention de ne pas succomber. Je sais pourtant que le sucre m’est très néfaste, que je ne suis pas bien le lendemain, et il faut à chaque fois que je me remémore ma dernière tentative pour renoncer à piocher dans un paquet 😀

  3. Un grand verre d’eau, aide quelquefois.
    Pour s’occuper les mains : le tricot. J’ai retrouvé de la jolie laine, et les aiguilles ne sont pas loin, mais … 🙂
    Merci pour ton article. Tu es plus forte que tes  » addictions  » qui n’en sont pas !
    Bises

    1. Le tricot j’ai essayé mais c’est pas trop mon truc. J’ai également tenté le crochet; j’ai une couverture qui attend désespérément d’être terminée depuis deux ans…

  4. C’est très intéressant, tout ça !
    Ma plus grosse mauvais habitude : regarder des vidéos youtube sur mon téléphone tout le temps, en faisant la vaisselle, quand je vais aux toilettes, et même… j’ai honte… sous la douche ! Sauf que depuis une semaine, j’ai arrêté. Pour le moment, ça marche, et j’en suis très fière. Je compense par de la lecture (je lis même deux bouquins en parallèle 😉 Bon, j’avoue, je clique encore vingt milliards de fois par jour sur instagram pour regarder les photos des autres ou voir combien j’ai de likes sur les miennes. Tiens d’ailleurs, il est où mon natel ?

    😉 😀 😉

    1. Aller contrôler de façon frénétique son téléphone pour X sujet, je connais. Quand ça prend de trop grandes proportions, je désinstalle l’application concernée ou je pose mon téléphone loin de moi, je mets tout sous silence pour éviter toute tentation. As-tu essayé de t’autoriser tant de minutes toutes les x heures ? Ça évite de culpabiliser, on peut quand même se faire plaisir et on passe moins de temps dessus. En période de révision pour les examens je suis obligée de passer par là si je veux réussir à réviser un peu…

Les commentaires sont fermés.