Vive la voiture

Comme je ne sais plus de qui il s’agit exactement, on va dire « un groupe ». Un groupe, donc, a décidé qu’il fallait d’avantage mettre l’accent sur le lien pollueur-payeur. Il est arrivé à la conclusion que les gens qui optent pour les transports publics aux heures de pointe, devraient payer plus cher que les autres. C’est sûr que c’est l’idéal pour pousser les gens à abandonner leur voiture déjà que ça coûte un rein. Et si les gens montent dans les transports publics bondés où le respect est un concept d’un autre temps, c’est certainement parce qu’ils adorent la proximité avec des inconnus aux odeurs suspicieuses. Parce que sinon, pourquoi s’imposer un tel supplice ?

Nul doute que les braves têtes pensantes qui sont arrivées à cette brillante idée travaillent depuis chez elles ou alternent présence-distance, voyagent en première classe ou se déplacent en voiture. Sinon elles auraient compris que ce n’est pas un choix de voyager aux heures de pointe. Par exemple, j’irais volontiers travailler pour 7h du matin en rentrant une heure plus tôt le soir mais ce n’est malheureusement pas à l’ordre du jour pour mon employeur.

Déjà passablement agacée par cet article, je tombe sur un autre qui s’est intéressé aux accidents dans les transports publics (je n’ai aucune référence car je ne sais plus où je les ai lus). Il s’avère que les femmes sont plus sujettes aux accidents, toute tranche d’âge confondue. Là aussi, des gens ont tenté d’analyser le pourquoi du comment. La première réponse qui est fournie est que les transports en commun sont pensés par les hommes…pour les hommes. Peu de femmes font partie de groupes de réflexion, d’où des véhicules moins adaptés pour elles. Mais d’autres voix se sont élevées contre cette pensée trop machiste. Elles ont trouvé mieux. Si les femmes sont plus souvent victimes d’accidents dans les transports publics que les hommes, c’est à cause de leurs talons aiguilles, leur sac à main ou encore la poussette avec leur enfant.

Mais pourquoi ne pas obliger ces « gourdasses » à porter sac à dos, baskets et laisser leur mioche à la maison ? Et en suivant cette logique, comment expliquer les accidents de ces messieurs ? La réponse n’est pas apportée dans l’article mais nul doute que c’est de la faute à ces pouffiasses.

Et pour terminer en musique, je vous propose Goldfrapp feat. Dave Gahan avec Ocean

10 réponses sur « Vive la voiture »

  1. Les transports en commun, aux heures de pointe ou pas, sont encore moins un choix lorsqu’on n’a pas de voiture.
    La vue de ton balcon est superbe, on dirait un tableau.

  2. Voilà un sujet intéressant qui mérite un commentaire circonstancié, je vais y réfléchir sur ma bicyclette électrifiée sur le trajet de le visite de la bonne ville de Bordeaux qui nous attend pour la journée… à tout à l’heure.

    Bleck

  3. Oh la la, ce genre d’article me rendrait hystérique tellement c’est con, je suis bien d’accord avec toi! Et je ne comprends même pas le problème des heures de pointe. Est-ce que ça coûte plus cher d’avoir plus de monde dans un bus ou un train?

    1. Je pense que les transports publics en dehors des heures de pointe ne rapportent pas assez alors…taxons ceux qui sont debout, entassés les uns sur les autres pour que ceux qui voyagent en dehors des heures de pointe puissent continuer à profiter de leur trajet tranquillement, bien assis dans leur compartiment à moitié vide.

  4. Tout ou presque tout est à revoir en matière de trajets boulot/dodo.
    L’urbanisme c’est absolument n’importe quoi (en France, je ne peux parler que de ce que je connais) Une famille type veut absolument acquérir une maison avec un jardin tout autour, résultat ils se jettent tous à la même heure pour aller au taf et moins on est riche ou plus on est pauvre et plus la distance est importante.
    Evidemment, les transports en commun ne sont pas organisés correctement ou très insuffisants, donc minimum 2 voitures pas foyer, des crédits à la consommation à perte de vue etc, etc et le petit hamster court court et court dans sa roue, il court le petit hamster !
    Je suis hors sujet ? peut être, mais pas tant que ça…

    Bleck

    1. J’ai une ville près de chez moi, dans laquelle je rêve de travailler. Je pourrais alors me rendre au boulot à vélo, quel pied. Malheureusement, le seul job qui a bien voulu de moi se trouve à plus de 40km…
      Il faudrait alors trouver un boulot puis déménager en conséquence ? Je suis propriétaire donc il est évident que je ne vais plus bouger et je ne supporte pas le bruit donc la campagne c’est un choix. Quant aux transports en commun, j’en ai marre. Ils sont très chers et je passe mon temps à les attendre : panne, retard, suppression et autres. Je vais tester à nouveau la voiture en octobre et ensuite j’aviserai. Et non, je ne cours pas. J’ai toujours ma musique avec moi et un bouquin pour patienter. Et si c’est en rentrant que je loupe le bus une fois arrivée à la gare (dans la ville où je veux travailler) et que je suis en forme, je marche trois quarts d’heure jusqu’à chez moi.

      1. Est-il besoin de préciser que je ne fais pas vraiment partie des « certaines personnes qui reprochent aux gens d’habiter trop loin »
        Les gens habitent où ils le souhaitent, si c’est un choix de vie, ensuite il est bon d’assumer ces choix.
        Dans mon commentaire précédent je parlais simplement de « politique de la ville » qui là où j’habite, est n’importe quoi mais sûrement pas une vision à moyen ou long terme.

        Bleck

      2. Dans ma campagne, nous avons un bus par heure et deux aux heures de pointe. Il y a du progrès, nous avons droit à un bus le dimanche depuis une année ou deux alors qu’il n’y avait que 4 trajets auparavant. En revanche, dans la ville il y a les bus aux quarts d’heure. En gros, plus on peut faire les trajets à pieds, plus on a de bus.
        Si je veux aller au centre commercial du village presque à côté (min 30 minutes à pieds), je dois prendre le bus qui descend jusqu’à la ville puis un autre qui remonte vers les villages. Et mon abonnement n’est pas valable si j’opte pour un abonnement de parcours maison-travail. Sans oublier que ledit abonnement coûte une fortune. Avec une telle politique, il est clair que la voiture a encore de beaux jours devant elle. Bon, j’arrête là avec mon roman…

  5. Eh bien je le continue, lorsque nous étions une famille c’est à dire lorsque nous étions équipés de nos deux (pas forcément) adorables bambins, nous avons eu le luxe de choisir :
    Appartement avec jardin collectif et TOUT à pied de la maternelle au lycée, de la boulangerie aux médecins, jusqu’au travail de la femme que j’aime (en ce qui me concerne mon activité pro était la route, j’ai toujours fait de la route et j’ai toujours aimé ça)
    Voilà, nous n’habitons en maison que depuis que les enfants sont (soi-disant) autonomes soit une dizaine d’années, encore une fois dans nos connaissances et pour des Français moyens/plus nous faisons plutôt figure d’exception.

    Bleck

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