Lectures 2023 : 1

Bournville de Jonathan Coe. J’aime beaucoup cet auteur, c’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans son dernier roman. Hélas, mille fois hélas, je me suis ennuyée.

Comme il l’avait fait avec la famille Trotter, cette fois-ci c’est la famille Lamb qui nous fait voyager à travers l’histoire de la Grande-Bretagne. Nous débutons à la fin de la deuxième guerre mondiale pour nous retrouver de nos jours.

Bournville se trouve à côté de Birmingham. C’est le fief de l’usine de chocolat Cadbury. Grâce aux personnages, nous apprenons l’importance de cette usine, tant pour l’économie de la région que pour son fameux chocolat. Jusque là, ça va. Nous voyons les débuts de la télévision avec la famille Lamb qui invite plein de gens à venir regarder chez eux, qui ont une belle télé en noir et blanc, le couronnement de la reine d’Angleterre. Là où je me suis un peu ennuyée, c’est de lire les commentaires du présentateur de la BBC, Richard Dimbleby. Trop nombreux, ça ne m’intéresse pas. Rebelotte pour le mariage princier de Charles et Diana et l’enterrement de cette dernière. Oui, je trouve intéressant de relire le sentiment d’alors, comment réagissaient les gens, et, accessoirement, prendre conscience de l’avancée technologique puisqu’on est passé à la télévision couleur par exemple. Mais devoir se taper les commentaires de la BBC, bof. J’allais oublier de parler de ses longues pages sur le mondial de foot avec une finale Angleterre-Allemagne. Purée si c’était long. Pareil avec les problèmes européens du chocolat Cadbury.

Martin Lamb est chargé de vendre le chocolat aux pays scandinaves en masse, pour compenser le fait que Cadbury ne peut pas vendre ses barres chocolatées en Europe. Je ne sais pas si c’est vrai ou non, je n’ai rien trouvé. Bon, je n’ai pas fait d’intenses recherches non plus. Bref, Martin se bat durant des années pour imposer le chocolat anglais sur le marché européen. Il installe des bureaux à Bruxelles où il fait l’apologie de « son » chocolat. Mais l’Europe refuse car Cadbury utilise trop de graisse végétale. Là aussi, c’est long et cela ne m’intéresse pas plus que ça.

J’aurais préféré que l’auteur s’attarde plus sur les personnages que sur les passages dont je parle ci-dessus. Au final, le coeur de l’histoire sont la famille royale et le chocolat. La famille Lamb n’est là que pour mettre en avant ces deux aspects.

Et pour terminer en musique, je vous propose