Confessions à un ficus de Catherine Logean. Je me suis lancée dans la littérature suisse et je débute avec ce roman. Sur la quatrième de couverture, j’apprends que les situations décrites vont prêter à rire. Parfait. Comme le disait notre ancien conseillé fédéral : « Le rire, c’est bon pour la santé. » Sauf que je n’ai pas ri.
Je me suis ennuyée. Plusieurs fois j’ai hésité à abandonné mais comme le livre n’était pas bien épais, je me suis forcée. Le personnage principal, décrit plutôt comme un paumé, un raté, celui dont personne ne parle jamais ou dont on abuse, ne m’a pas fait rire malgré les situations déroutantes dans lesquelles il se retrouve. Au contraire. J’y ai vu un homme très mal dans sa peau, surtout après que son amie l’ait quitté sans le prévenir. Il sombre petit à petit dans une dépression. Il quitte un job qui, s’il ne lui apportait pas particulièrement de bonheur, lui assurait de confortables revenus. Au lieu de chercher un autre poste qui réponde à ses compétences et ses valeurs, le voilà trieur de pommes. Par erreur, il se met à consulter un psy qui ne semble guère se porter mieux que lui. Bref, je n’ai pas ri.
Et pour terminer en musique, je vous propose M avec Ils sont fous ces humains : ICI