Lectures 56, 57, 58 & 59

Bon ben j’ai atteint mon objectif de l’année, c’est-à-dire lire 36 livres… Je ne change rien pour 2020. Ça m’oblige à lire et ça ne me met pas la pression !

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J’ai vu à la bibliothèque qu’il y avait un autre roman de Jonathan Coe de disponible Number 11. J’ai sauté dessus ! Et bien j’ai été un poil déçue. La ville de Birmingham est toujours bien présente et cette fois-ci, ce sont deux jeunes filles que nous suivons : Rachel et Allison. Puis nous les quittons mais elles ne sont jamais loin, elles restent le point qui relie les différentes histoires narrées avant de retrouver Rachel comme point central. Elle est à présent une jeune adulte qui sert de tutrice à des jumelles de neuf ans issues d’une famille richissime qui habite à Chelsea. Nous comprenons que Rachel développe une maladie mentale mais soit l’auteur en dit trop soit il n’en dit pas assez. La fin est un peu abrupte, comme s’il ne savait pas comment terminer son livre. Comme s’il avait plein d’histoires en tête, qu’il a essayé de les caser dans le roman et qu’à un moment donné, il fallait bien mettre un point final. Dommage, même si les petites histoires étaient sympathiques à lire, celle de Rachel sur la fin m’a laissée sur ma faim…

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J’avais envie de relire un roman de JK Rowling puisque j’avais adoré Une place à prendre. Comme je n’étais pas très intéressée par Harry Potter, j’ai opté pour un roman policier The Cuckoo’s Calling qu’elle a publié sous un autre nom : Robert Galbraith. J’ai choisi le premier de la série avec le détective Cormoran Strike, personnage un peu cabossé qui me plaît bien. Son assistante, Robin, me fait rire. Loin d’être bête, elle a quand même un côté un peu tarte qui la rend attachante. La victime est une mannequin célèbre tombée depuis son balcon. La police conclut à un suicide. Le demi-frère de la morte pense qu’il s’agit d’un meurtre et s’attache les services de Strike pour mener l’enquête.

On se balade dans Londres, dans les quartiers chics comme dans les plus pauvres, on emprunte le métro ou l’on marche le long des quais. L’histoire est bien ficelée, on ne perçoit pas qui est le coupable dès les premières pages, ni même près de la fin. J’ai bien aimé, je vais m’empresser de lire les trois autres bouquins de la série.

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Olive, Again c’est le livre audio que j’ai choisi ce mois, un roman d’Elizabeth Strout. C’est une suite mais je n’ai pas lu le premier opus. En revanche, j’ai lu un extrait paru dans le New Yorker et je m’étais dit que l’héroïne était détestable. Comme les critiques sont excellentes, j’ai quand même tenté le coup. Et heureusement. Alors oui, l’héroïne est une vieille harpie attachante. Tout le monde la déteste parce qu’elle ne supporte rien ni personne et pourtant, elle possède quand même un grand coeur, ce qui apparaît au fil du roman. Il s’agit des histoires de vie concernant les divers habitants d’une petite ville de l’état du Maine avec toujours une apparition discrète de Olive, cette affreuse bonne femme attachante… C’est un roman doux, agréable sans pour autant basculer dans le niais. Je vais voir si je trouve le premier roman Olive Kitteridge.

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C’est en installant l’application Kindle pour la tester sur mon téléphone que j’ai découvert ce livre de Marjorie Raskin The Anxiety Expert. Livre acheté il y a fort longtemps dont j’avais complètement oublié l’existence. Du coup, je l’ai lu. Il s’agit d’une psychiatre, spécialiste de l’anxiété, qui raconte son parcours en tant que personne souffrant de grosses crises de panique. Elle a souhaité se spécialiser dans le domaine afin de mieux comprendre pourquoi elle subissait de pareilles crises. Il est intéressant de voir qu’à chaque période de fort stress, les attaques réapparaissent sans qu’elle sache comment les vaincre. Pour les personnes souffrant d’anxiété, il est toujours intéressant de lire que nous ne sommes pas les seuls (oui, je fais partie de ces gens-là) et que l’on peut même se retrouver grande spécialiste du domaine et continuer à subir cette affreuse anxiété. La narration est surtout centrée sur les histoires d’amour de l’auteur qui ressent un besoin absolu d’être mariée mais quand des hommes se présentent, son anxiété prend le dessus. Moi qui prends mes jambes à mon cou quand un homme se présente, je comprends…

Et pour terminer en musique, je vous propose Emilie Simon avec Menteur

9 réponses sur « Lectures 56, 57, 58 & 59 »

  1. Je ne sais pas comment tu fais pour lire autant ! J’ai lu une vingtaine de livres cette année, et j’en suis déjà très fière 😉

  2. Cette année je m’étais donné 24 comme objectif et j’en ai lu 38… C’est bien moins que les 105 livres (l’objectif était 100 livres) que j’ai lu en 2015 (quand j’habitais dans une ville sans piscine, très peu de parcs et des coupures d’électricités longues et nombreuses). Bref, je suis bien plus satisfaite de ma situation actuelle! (En plus, je ne compte même pas double ou triple les livres que j’enregistre, pourtant je devrais…) (Aussi, ça n’indique en rien la qualité des-dits livres… Je lis bien plus vite une romance à l’eau de rose, qu’un livre que j’étudie plus sérieusement (comme la Bible).

    1. En fait, peu importe le nombre du moment que l’on passe un bon moment. Il faudrait que je relise mes commentaires mais je crois n’avoir pas trop lu de mauvais bouquins cette année. J’espère que tes moments de lecture étaient également agréables.

  3. Un bon bilan 🙂 je souhaitais lire Jonathan Coe – et puis je l’ai perdu de vue – à retrouver en 2020 🙂
    Heureuse Saint Sylvestre 🙂
    Si cela peut aider – quand je vivais et travaillais à Paris, il m’arrivait d’avoir des crises d’angoisse, qui ont disparu avec le changement de vie, – et aussi, curieusement, près la mort de Maman, je pense que mon inconscient était constamment inquiet pour elle – ensuite … je pensais qu’elle était en paix.
    Mais pour chacun, chacune, c’est si personnel. Le rythme de vie peut surmener, cela plus la pollution, le manque d’oxygène à Paris…
    Bises – et plein de projets

    1. Contente de savoir que tu ne souffres pas/plus de crises d’angoisse. C’est pénible et improductif.
      Je te souhaite tout de bon pour 2020.

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